Laurens Smeyers SDF Benelux (Deutz-Fahr)

30 juin 2021
Helena Menten
Helena Menten

La citation ‘Faites de votre passe-temps votre travail et vous n’avez plus jamais à travailler’ semble être la devise de Laurens Smeyers qui nous a permis de lui poser quelques questions sur le choix de son emploi dans l’agriculture dans le courant du mois d’avril. Passionné par le monde agricole sous toutes ses facettes, il […]

La citation ‘Faites de votre passe-temps votre travail et vous n’avez plus jamais à travailler’ semble être la devise de Laurens Smeyers qui nous a permis de lui poser quelques questions sur le choix de son emploi dans l’agriculture dans le courant du mois d’avril. Passionné par le monde agricole sous toutes ses facettes, il est également membre actif du Groene Kring.

Nom:Laurens Smeyers

Domicile: Linter (Brabant flamand)

Age: 28 ans

Employeur: SDF Benelux (Deutz-Fahr)

En service: depuis novembre 2019

Etudes : Ingénieur industriel à Thomas More Geel

TractorPower: ‘Comment décrirais-tu ton boulot?’

Laurens Smeyers: ‘Je suis responsable régional pour la Flandre. Cela signifie que je soutiens les concessionnaires à la fois techniquement et commercialement. En Wallonie, je fais également des présentations technico-commerciales pour les concessionnaires francophones. De plus, avec mes collègues, j’établis des promotions de vente et des objectifs de vente afin d’augmenter la part de la marque en Flandre avec les concessionnaires.’

TP: ‘Comptes-tu évoluer dans l’entreprise pour laquelle tu travailles actuellement?’

Laurens: ‘Pas vraiment pour le moment. Le contact social avec les concessionnaires me manquerait vraiment. C’est pour cela que j’aimerais continuer à travailler à mon poste actuel pendant un certain temps. En ce moment, l’accent est mis sur la progression de la marque ‘Deutz-Fahr’ vers le top 3 en termes de parts de marché en Belgique.’

TP: ‘Quelle a été la raison ou la motivation pour exercer cette fonction?’

Laurens: ‘La principale raison est la liberté de travail. Je planifie moi- même ma semaine de travail. Je pense aussi que le contact social est une énorme valeur ajoutée. C’est aussi agréable de pouvoir appliquer ma passion dans mon travail. Je suis moi-même passionné par la technologie et les tracteurs. Quand je peux partager mes connaissances ou les élargir avec d’autres, cela me donne une grande satisfaction.’

TP: ‘Y a-t-il des choses que tu aimes moins faire?’

Laurens: ‘Je pense à la partie administrative du travail, mais bien sûr cela doit être fait. Après une visite chez l’un de vos concessionnaires, il est important de rédiger un rapport. Lorsque vous devez chercher quelque chose par la suite, il est très utile que vous disposiez de cet aperçu. Disons simplement que cet aspect ‘obligatoire’ du travail est quelque chose que j’aime moins faire, mais cela fait partie du travail.’

TP: ‘Et d’autres choses que tu aimes bien faire?’

Laurens: ‘J’accorde la préférence aux contacts avec les clients et les concessionnaires.’

TP: ‘A quoi aurait ressemblé ton environnement professionnel si tu n’avais pas exercé ce boulot?’

Laurens: ‘J’aurais certainement travaillé dans l’agriculture. Je pense que je pratiquerais quelque chose de similaire. L’agriculture, c’est un microbe que personne ne peut combattre, même avec un vaccin (rires).’

‘Si cela vous plaît, faites-le! Même s’il y a davantage d’incertitude au sujet du secteur primaire ces derniers temps.’

TP: ‘Comment es-tu arrivé chez Deutz-Fahr?’

Laurens: ‘Je cherchais un autre défi depuis un moment. J’ai vu par hasard un post sur la page facebook de Deutz-Fahr. J’ai commencé par postuler et un peu plus tard, j’ai eu un entretien avec Wilko Jilissen et René Bijnens. Je me sentais chez moi. Ils m’ont donné l’occasion de commencer dans l’entreprise. Entretemps, je travaille pour eux depuis un an et demi, cela peut aller vite.’

TP: ‘As-tu des rêves ou des projets d’avenir?’

Laurens: ‘Je n’ai pas de plans d’avenir uniquement axés sur le travail. J’ai cependant plein d’idées créatives. Ce serait chouette de pouvoir réaliser certaines d’entre elles. D’autant plus que j’ai la chance de les convertir efficacement. Sur le plan personnel, j’ai surtout hâte de reprendre une vie ‘normale’. Cela a duré assez de temps maintenant. Heureusement, notre secteur continue de fonctionner très bien.’

TP: ‘Aimerais-tu aborder certaines choses autrement et voudrais-tu en faire part à certaines personnes qui sont dans la même situation?’

Laurens: ‘Je n’aurais pas vraiment abordé les choses autrement. J’essaie d’éviter de regarder en arrière autant que possible. A un moment donné, quelque chose est le meilleur choix et vous franchissez le pas. Tout le monde se trompe et fait des erreurs. C’est humain et ça devrait être possible. Mais vous devez apprendre de vos erreurs. Si vous faites cela, vous allez aller de l’avant à la fois dans votre travail et dans votre vie personnelle.’

TP: ‘Que conseillerais-tu à quelqu’un qui se lance dans le secteur?’

Laurens: ‘Le plus important est de garder les deux pieds sur terre. Dans ma fonction, il est nécessaire de traiter et de comprendre de nombreux chiffres, mais vous devez les interpréter avec le bon sens paysan. Non seulement prendre une décision, mais soupeser la théorie et la pratique. Je pense aussi aux jeunes qui veulent faire un choix d’études et qui, en fin de compte, veulent grandir dans le secteur. N’hésitez pas. Si cela vous plaît, faites-le! Même s’il y a davantage d’incertitude au sujet du secteur primaire ces derniers temps.’